Nos missions

Personnes joignant leurs mains en cercle

Sensibilisation au Handicap Invisible

Encore largement méconnus du grand public, les handicaps invisibles sont souvent incompris, minimisés voire même niés. Peu ou pas décelables à première vue, ils engendrent pourtant de nombreuses difficultés dans le quotidien des personnes concernées.

Le saviez-vous ?

En France, 80% des handicaps sont invisibles.
Cela représente 10 millions de personnes qui rencontrent des difficultés sans que les autres puissent faire le lien avec un quelconque handicap.

Souvent, l’entourage personnel et professionnel de ces personnes ne perçoit pas le handicap si ces dernières n’en parlent pas.
Cela engendre régulièrement une incompréhension, voire même des doutes quant à l’existence ou à l’importance du handicap. Ces situations peuvent même donner lieu à des remarques déplacées et à des actions validistes.

Parmi les handicaps invisibles, on retrouve, entre autres :

  • Les troubles du spectre autistique (TSA)
  • Les maladies chroniques et invalidantes (exemples : épilepsie, SEP, diabète, SED, maladie de Lyme, fibromyalgie, maladie de Crohn,…)
  • Les déficiences visuelles et/ou auditives
  • Certains troubles psychiques innés ou acquis (schizophrénie, bipolarité, dépression sévère, trouble anxieux généralisé, syndrome de stress post-traumatique, CNEP…)
  • Le TDAH
  • Les troubles dys
  • Et beaucoup d’autres…

Les conséquences des handicaps invisibles sont multiples. Elles impactent tous les domaines de la vie des personnes qui en souffrent.
Le manque de reconnaissance et la discrimination dont elles sont victimes engendrent des difficultés supplémentaires. Cela les affecte tant dans leur vie professionnelle que personnelle, ainsi qu’au niveau de leur santé mentale.

L’une des missions principales de l’ACAPI est de sensibiliser le grand public à la question du handicap invisible.
À travers nos actions, nous espérons lutter contre le validisme pour une société plus bienveillante et inclusive.
Pour cela, nous organisons des interventions et nous proposons gratuitement des ressources à télécharger et à partager.

Deux goldens Retrievers portant des dossards sont allongés, détendus et souriants.

Information sur les Chiens d’assistance

La deuxième mission de l’A.C.A.P.I. est d’informer le grand public au sujet des chiens d’aide à la personne.

Pour beaucoup, le terme « chien d’assistance » renvoie aux chiens guides ou aux chiens assistant des personnes se déplaçant uniquement en fauteuil roulant.
Pourtant, il existe différents types de chiens d’aide et beaucoup assistent des personnes aux handicaps invisibles.

Le saviez vous ?

Parmi les différents chiens d’aide à la personne, on retrouve :

  • Le chien d’assistance pour personne à mobilité réduite
    Il apporte principalement une aide technique pour des actions difficiles à réaliser pour la personne qu’il accompagne.
    Exemples : ramasser un objet, aller chercher quelque chose, ouvrir ou fermer une porte, actionner un interrupteur…
  • Le chien d’assistance pour personne porteuse d’handicap mental, neuro-développemental ou psychique (exemple : syndrome de stress post-traumatique, TSA…)
    De par sa présence et sa formation spécifique, il parvient à alléger et à stopper symptômes invalidants et comportements inadaptés.
    Il peut également réaliser des tâches d’assistance classiques comme rapporter d’objets, actionner des interrupteurs, ouvrir et fermer des portes...
  • Le chien guide pour personne aveugle ou malvoyante
    Il l’aide à se déplacer de manière fluide et sécurisée.
    Il l’assiste dans les actions quotidiennes nécessitant d’avoir recours à la vue.
    Il est en quelques sortes « les yeux » de la personne qu’il accompagne.
  • Le chien écouteur pour personne sourde ou malentendante
    Il l’assiste dans les actions quotidiennes en rapport avec l’ouïe.
    Exemples : réveil, indiquer la survenue d’un son spécifique, écarter la personne d’un danger (arrivée d’un véhicule, alarme incendie…).
  • Le chien d’éveil pour enfant atteint de TSA, de trisomie 21, de déficiences visuelles ou de polyhandicap
    Il soutient la mobilité et permet de stimuler, d’éveiller et d’apaiser son ou sa jeune bénéficiaire.
    Il favorise l’acquisition de compétences (comme l’apprentissage de la marche). Il peut même améliorer la cohésion familiale.
  • Le chien d’alerte médicale pour les personnes souffrant de pathologies entraînant des crises (épilepsie, diabète…)
    Grâce à son odorat, il détecte l’arrivée d’une crise plusieurs minutes avant qu’elle survienne. Il prévient son ou sa bénéficiaire par le biais d’une action spécifique.
    Il peut également réaliser des tâches spécifiques durant et après la crise.
    Exemples : aller chercher un téléphone ou des médicaments, appuyer sur un bouton d’alerte, caler son museau sous la nuque de la personne en crise ou se coucher sur elle…

Tous les chiens d’aide à la personne apportent plus d’autonomie dans la vie de leurs bénéficiaires. Ils offrent également un sentiment de sécurité et représentent un soutien moral très important.
Autre avantage étonnant : ils peuvent parfois favoriser l’insertion sociale de leurs bénéficiaires. Leur savoir-faire, leur apparence et leur présence dans des lieux habituellement interdits aux chiens encouragent les échanges.

Il existe un autre type de chien d’aide. Ce dernier intervient auprès de multiples personnes, sur un laps de temps limité et dans un cadre institutionnel (hôpitaux, IME, EHPAD, établissements scolaires, prisons, foyers, institution judiciaire…). C’est le chien d’accompagnement social (ou chien médiateur).

Homme jouant avec son labrador noir

Qui peut bénéficier d’un chien d’aide ?

Afin de bénéficier d’un chien d’aide, il faut réunir plusieurs conditions :

  • Avoir un handicap reconnu par un spécialiste
  • Être titulaire d’une CMI mention priorité ou invalidité
  • Rencontrer des difficultés pouvant être allégées par le travail d’un chien d’aide
  • Avoir un état de santé compatible avec le fait d’avoir un chien d’aide
  • Pouvoir répondre aux besoins primaires, physiques, mentaux et affectifs du chien, tout au long de sa présence à vos côtés
  • Avoir un quotidien et un environnement stables et sécurisés

À noter que d’autres conditions peuvent être exigées par certaines associations.

Chiot golden retriever qui court dans un jardin au coucher du soleil

Quels chiens peuvent devenir chiens d’aide ?

Techniquement, les chiens de toutes races (hors catégories 1 et 2) et de tous horizons peuvent devenir chiens d’aide.
Cependant, tous ne sont pas aptes à réaliser une telle mission.

Un chien d’aide doit avoir plusieurs aptitudes physiques et mentales compatibles avec son activité.

Aptitudes physiques

Les chiens d’aide accompagnent leurs bénéficiaires dans toutes leurs activités. Ils doivent être en parfait état de santé, ne présenter aucun handicap physique ni spécificité rendant leur mission inconfortable ou dangereuse.
À ce titre, il est fortement déconseillé d’avoir un chien d’aide brachycéphale. Du fait de leurs caractéristiques physiques, ils ont régulièrement des difficultés respiratoires (avec ou sans effort) et tolèrent mal la chaleur. Par ailleurs, ils ne sont plus du tout acceptés par plusieurs compagnies aériennes (risque de décès).
Exemples de races brachycéphales : Cavalier King Charles, Bouledogue, Carlin, Boxer, Shih-tzu…

Le chien d’aide doit également avoir un gabarit adapté à sa mission :

→ Un chien guide doit être assez haut pour guider au mieux la personne qu’il accompagne.
→ Un chien d’aide devant faire de la pressothérapie doit avoir un poids assez important pour agir comme une couverture lestée sur les jambes ou le torse de son/sa bénéficiaire.
→ Un chien d’assistance aidant à la mobilité et à l’équilibre doit être assez haut, large et musclé pour bien réaliser cette mission sans danger pour lui ou son/sa bénéficiaire.
→ Etc…

Le chien d’aide doit aussi avoir des caractéristiques physiques adaptées à la personne qu’il accompagne :

→ Une personne allergique aux chiens s’orientera vers une race hypoallergénique, comme le Caniche Royal.
→ Pour quelqu’un ayant des difficultés à réaliser des actions de toilettage, on privilégiera une race à poil court, comme le Labrador.
→ Quelqu’un ayant des difficultés et aversions sensorielles choisira une race au pelage et au mode de communication sonore adaptés.
→ Etc…

Le chien d’aide peut être un chien de pure race ou non.
Il est recommandé d’opter pour un chien à l’ascendance connue et issu d’un élevage réalisant tests de santé et travail de socialisation avancés. Cela permet de minimiser les risques de problèmes de santé rédhibitoires et de maximiser les chances de commencer du bon pied.
Cependant, le choix d’un chien issu d’élevage peut poser un problème éthique. Certaines personnes choisissent donc de se tourner vers des chiots (ou chiens) issus de refuges ou d’associations.

Le grand public connaît peu (voire pas) le milieu du chien d’assistance.
Beaucoup de gens refusent de croire qu’un chien de petite taille et/ou croisé et/ou au physique particulier est un chien d’aide. Cela entraîne de nombreux refus d’accès et des échanges parfois très désagréables.
Bien qu’il est soit important de sensibiliser le grand public à la question du chien d’assistance, de telles situations peuvent être pénibles et anxiogènes au quotidien.
Il est donc très important de prendre en compte ces éléments lors du choix du chien.

Aptitudes mentales

Les chiens d’aide sont confrontés à tous types de situation, de la plus banale à la plus déroutante.
Ils doivent avoir certaines aptitudes mentales afin d’assurer leur bien-être, la sécurité du binôme chien d’aide – bénéficiaire et la fiabilité de leur travail.

  • Bonne santé mentale
    Un chien d’aide n’est pas un robot. C’est un être vivant doué de sentiments. Il doit être considéré comme tel.
    Tout chien peut rencontrer un problème de santé mentale. Lorsqu’un chien d’aide se trouve dans cette situation, il faut identifier la cause et lui offrir le repos et les soins nécessaires. On pourra ensuite effectuer un bilan vétérinaire et comportemental pour, éventuellement, lui faire reprendre le travail.
    Un mauvais état émotionnel ne doit pas être considéré seulement comme un frein ou un obstacle à la mission du chien d’aide. C’est un problème urgent qu’il faut traiter sans attendre.
  • Capacité à être calme
    Les chiens d’aide savent se montrer calmes lorsqu’ils sont au travail. Cela peut se traduire par une capacité à observer l’environnement sans interagir, à se reposer dans des lieux variés ou à attendre patiemment.
    Cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas le droit d’être excités ou de s’amuser par ailleurs, au contraire ! Un chien d’aide bien éduqué sait faire la différence entre détente et travail.
    À noter : pour assurer le bien-être physique et mental du chien, les moments de détente (jeux, promenades, enrichissements, repos…) doivent être plus importants que les moments de travail.
  • Être patient, résiliant, sociable, bien tolérer les contacts non consentis…
    Les chiens d’aide accompagnent leurs bénéficiaires dans toutes leurs activités. Ils doivent se sentir à l’aise en présence d’autres êtres vivants, qu’importe le contexte.
    Les chiens d’aide sont sans cesse les cibles de contacts non autorisés ou non consentis, de la part d’humains ou de leurs congénères. Ces contacts forcés peuvent représenter une grande source de stress. Lorsque ce type d’interaction est très fréquent, il peut mener certains chiens sensibles à développer des angoisses et des comportements indésirables.
    Les chiens d’aide doivent être capables de bien tolérer ces interactions parfois désagréables (même si les intentions de l’individu en face sont bonnes).
    Ils doivent être assez résiliants pour ne pas developper de mal-être ou de comportements indésirables suite à des événements négatifs (exemples : harcèlement ou attaque de la part d’un congénère, douleur après s’être fait marcher sur la queue, etc).
  • Grande capacité d’apprentissage et de réflexion
    La formation d’un chien d’aide dure en moyenne 24 mois. Durant ce laps de temps, il apprend tous les savoir-être et les savoir-faire nécessaires à sa future mission. Il doit posséder une grande capacité à apprendre et surtout : aimer ça !
    Il doit également faire preuve d’un bon sens de la réflexion. En effet, certaines tâches complexes l’obligeront à réfléchir pour agir rapidement et de manière adaptée.
  • Enthousiasme face à l’apprentissage et au travail
    Pour mener à bien sa mission, le chien d’aide doit aimer ce qu’il fait. Apprendre et travailler doivent ressembler à un jeu pour lui. Ça doit être une activité si positive qu’elle vaut la peine de s’exécuter immédiatement, peu importe le contexte.
    Lors de son éducation (et même après), un chien d’aide est valorisé et félicité lorsqu’il réalise ce qu’on attend de lui. Il peut être récompensé par des friandises, à la voix, par des caresses, avec du jeu… Il peut même s’auto-récompenser en réalisant une tâche (c’est notamment le cas des chiens dits « de travail » pour qui le fait-même de travailler est une récompense).
    La récompense marque la bonne réalisation d’une tâche et lui confère une valeur positive. Plus la tâche est travaillée, réalisée de la bonne manière et récompensée, et moins la récompense est nécessaire. À terme, on peut s’en passer, même si elle restera toujours appréciée !
  • Absence d’agressivité même en cas de situation stressante
    Un chien d’aide accompagne son/sa bénéficiaire au quotidien et rencontre parfois des situations stressantes. Il est important que sa réaction face à ces événements soit dénuée d’agressivité afin qu’il ne représente un danger pour personne, lui compris.
    Un chien d’aide reste un être vivant. Parfois, il ressent des émotions négatives comme du stress ou de la peur. La conduite à tenir dans ces moments-là est de ne pas le blâmer. Au contraire, il faut l’aider, en quittant si possible la situation ou en le rassurant calmement.
Border collie noir et blanc assis dans les fougères oranges d'automne

La formation des chiens d’aide à la personne

Il existe 2 parcours permettant à un chien de devenir chien d’aide.

Éducation et remise par une structure

En France, des associations forment et remettent gratuitement des chiens d’aide totalement éduqués.

Les parcours d’éducation de ces chiens diffèrent suivant leurs spécialités. Cependant, ils sont généralement composés des mêmes phases :

  • De 0 à 2 mois, le chiot est pré-sélectionné dans son élevage par des éducateurs canins spécialisés.
  • À 2 mois, le chiot est placé dans une famille d’accueil bénévole. Elle assure la bonne socialisation du chiot, lui apprend la propreté ainsi que l’éducation de base. En somme, elle est chargé de faire de lui le parfait chien de compagnie, ouvert au monde et bien dans ses pattes. Pour cela, la famille d’accueil est accompagnée par l’association en charge de la formation du chien (visites, cours…).
  • Entre 12 et 18 mois, le chien rejoint le centre d’éducation. Il y apprend les tâches spécifiques à sa future mission. À l’issue de cette période de formation, le chien passe son certificat d’aptitude.
  • Entre 18 et 24 mois, le chien certifié est remis à son/sa bénéficiaire. Cette remise se fait sur 2 semaines, durant lesquelles la personne handicapée va apprendra à fonctionner avec le chien, à travailler avec lui, sous la supervision de l’association.

Les associations de formation et remise sont propriétaires des chiens d’aide. À l’heure de la retraite (ou de la réforme), les chiens sont proposés à l’adoption à leurs bénéficiaires. Si ces derniers ne peuvent pas ou ne veulent pas les prendre en charge, les associations s’assurent de leur trouver une nouvelle famille.

Certaines de ces associations d’éducation et de remise gratuite sont labellisées par l’État. Cette labellisation s’obtient sur demande, sous réserve de plusieurs conditions strictes. Avoir un chien d’aide issu d’un centre labellisé donne certains avantages, dont :

  • Une meilleure reconnaissance globale
  • Un risque de refus d’accès moins élevé, notamment auprès des grandes compagnies de transport
  • Le droit à la PCH Animalière (sous condition de ressources)

Parmi les associations de formation et de remise gratuite, on retrouve, entre autres :

Éducation « owner-training »

Dans l’owner-training, c’est la personne handicapée elle-même qui forme son propre chien d’assistance. Pour que cela se fasse au mieux et en minimisant le risque d’échec, il est conseillé de faire appel à une association d’accompagnement à la formation sérieuse et à un ou des éducateurs canins à la formation solide.

L’owner-training n’est pas fait pour tout le monde. Il exige des compétences particulières, une forte rigueur dans le travail, ainsi qu’une grande patience. Former soi-même un chien d’aide est un exercice long (environ 2 ans), très énergivore, chronophage et souvent mentalement épuisant. De plus, la formation en owner-training représente un coût non négligeable, estimé à 2000€ en moyenne (séances d’éducation, matériel spécifique…).

L’A.C.A.P.I. recommande fortement à toute personne souhaitant un chien d’aide de se rapprocher d’une association d’éducation et de remise gratuite avant d’envisager l’owner-training.

Chien labradoodle regardant l'extérieur depuis la fenêtre d'une voiture

Un statut unique accordant des droits particuliers

Les chiens d’aide éduqués (« certifiés ») ou en cours d’éducation sont reconnus de la même manière par la loi française.
Ils possèdent des droits spécifiques que n’ont pas les chiens de compagnie.

Autorisation et gratuité d’accès

Les chiens d’aide à la personne peuvent accompagner leurs bénéficiaires partout (sauf en salle de soin), sans surcoût.

Loi n°87-588 du 30 juillet 1987 portant diverses mesures d’ordre social – Article 88

« L’accès aux transports, aux lieux ouverts au public, ainsi qu’à ceux permettant une activité professionnelle, formatrice ou éducative est autorisé aux chiens guides d’aveugle ou d’assistance accompagnant les personnes titulaires de la carte “mobilité inclusion” portant les mentions “invalidité” et “priorité” mentionnée à l’ article L. 241-3 du code de l’action sociale et des familles ou la personne chargée de leur éducation pendant toute leur période de formation. 
La présence du chien guide d’aveugle ou d’assistance aux côtés de la personne handicapée ne doit pas entraîner de facturation supplémentaire dans l’accès aux services et prestations auxquels celle-ci peut prétendre. »

Les refus d’accès (refuser l’entrée à une personne et à son chien d’aide) sont punis par la loi.

Code pénal – Article R241-23

« L’interdiction des lieux ouverts au public aux chiens guides d’aveugles et aux chiens d’assistance mentionnés au 5° de l’article L. 245-3, qui accompagnent les personnes titulaires de la carte mobilité inclusion comportant les mentions : “ invalidité ” ou “ priorité pour personnes handicapées ” mentionnées à l’article L. 241-3, de la carte d’invalidité mentionnée à l’article L. 241-3 et de la carte de priorité mentionnée à l’article L. 241-3-1 dans leur rédaction antérieure au 1er janvier 2017, est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe. »

Dispense de muselière

Les chiens d’aide sont dispensés du port de la muselière.

Code rural et de la pêche maritime – Article L211-30

« Les chiens accompagnant les personnes handicapées, quel que soit le type de handicap, moteur, sensoriel ou mental, et dont les propriétaires justifient de l’éducation de l’animal sont dispensés du port de la muselière dans les transports, les lieux publics, les locaux ouverts au public ainsi que ceux permettant une activité professionnelle, formatrice ou éducative. »

Chiot golden retriever avec un collier rouge

Une aide supplémentaire auprès de la MDPH

Certains bénéficiaires de chiens d’aide peuvent obtenir, sous certaines conditions, la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) « Aide Animalière ».

Cette PCH, d’un montant de 50€/mois, est destinée à l’entretien du chien d’aide (nourriture, soins…). Elle doit être demandée auprès de la MDPH et est accordée pour une durée maximale de 3 à 10 ans.

Attention toutefois : la loi indique clairement que pour avoir droit à la PCH « Aide Animalière », le chien d’aide doit être issu d’un centre labellisé (Code de l’action sociale et des familles – article L245-3 modifié par la Loi n°2005-102 du 11 février 2005 – art. 12 JORF 12 février 2005).

Les personnes bénéficiant d’un chien d’aide remis par une entité non labellisée ou ayant été éduqué en owner-training ne peuvent pas prétendre à cette PCH.

Ressources à télécharger

Vous trouverez ici des ressources à télécharger gratuitement, que vous pourrez utiliser dans un cadre privé ou public, personnel ou professionnel.

Ces ressources ont pour vocation de sensibiliser et d’informer le grand public aux sujets du handicap (notamment invisible) et du chien d’assistance. Elles sont mises à jour régulièrement.

Les ressources seront disponibles dans quelques jours…

Un homme étreint son golden retriever

Accompagnement à la formation de chiens d’assistance

L’A.C.A.P.I. accompagne des personnes handicapées dans la formation owner-training de leurs propres chiens d’assistance. Nous ne formons pas directement et nous ne remettons pas de chiens d’aide.

Ouverture de la prochaine session de dépôt de demandes d’accompagnement : septembre 2024.

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